15 juillet 2021 –


L’Association des transformateurs laitiers du Canada (ATLC) accueille favorablement le rapport publié par les ministres fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) de l’Agriculture du Canada, qui analyse les frais imposés par les grands détaillants en alimentation à leurs fournisseurs.

« En tant qu’industrie sous gestion de l’offre, les frais et pénalités arbitraires imposés par les grands détaillants créent des pressions supplémentaires pour les transformateurs laitiers du Canada », a déclaré Mathieu Frigon, président et chef de la direction de l’ATLC. « Nous avons entendu des transformateurs laitiers de tout le pays qu’il s’agit d’un problème urgent et nous sommes contents de voir que les ministres FPT en sont venus à la même conclusion. Maintenant, le travail important vers une solution acceptable commence. »

Dans une lettre envoyée aux ministres FPT de l’Agriculture à la fin du mois dernier, l’ATLC et d’autres intervenants du secteur laitier ont souligné que les exigences des grands détaillants envers les fournisseurs augmentent le coût d’acheminement des produits jusqu’aux consommateurs et, pour le secteur laitier canadien, sapent les principes qui soutiennent l’efficacité du système canadien de gestion de l’offre.

Les frais arbitraires payés aux détaillants sont de l’argent qui n’est pas réinvesti dans les exploitations agricoles et les usines de transformation, dans les employés et leurs communautés, ou dans les innovations de produits souhaitées par les consommateurs. Comme de nombreux transformateurs d’aliments et producteurs agricoles, les transformateurs laitiers du Canada recherchent un environnement de vente au détail équilibré et concurrentiel qui profite à tous les membres de la chaîne d’approvisionnement alimentaire, y compris les consommateurs canadiens.

L’ATLC est heureuse de voir que les ministres FPT reconnaissent que la relation entre les grands détaillants et leurs fournisseurs est problématique, et que l’échelle et les manières dont les frais des détaillants sont imposés peuvent freiner l’investissement et l’innovation dans le secteur canadien de la transformation des aliments. Alors que les ministres FPT exhortent l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement à travailler en collaboration pour trouver une solution, l’ATLC regardera l’analyse juridique et politique approfondie qu’elle a menée au cours des deux dernières années et demeure fermement convaincue qu’un code pour les détaillants obligatoire et exécutoire est le meilleur moyen pour résoudre ces problèmes.

L’ATLC a hâte de travailler en étroite collaboration avec les ministres FPT de l’Agriculture pour s’assurer que la prochaine phase de ce processus crée l’environnement transparent et collaboratif requis pour une chaîne d’approvisionnement alimentaire canadienne solide.

Liens additionnels

Les frais imposés par les détaillants dans l’industrie alimentaire canadienne : Constats du Groupe de travail fédéral-provincial-territorial (FPT) sur les frais imposés par les détaillants, juillet 2021