L’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) est entré en vigueur le 1er juillet 2020. L’ACEUM n’est que le dernier d’une série d’accords de libre-échange qui ont gravement compromis une décennie de forte croissance et d’investissement dans le secteur laitier canadien. Avec l’ACEUM, le Canada a offert aux partenaires commerciaux un accès au marché de 4 % du marché laitier national canadien, ce qui entraînera des pertes annuelles de plus de 140 millions de dollars pour les transformateurs laitiers du Canada.

Combinés à l’Accord économique et commercial global Canada-UE (AECG) et à l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), les engagements du Canada en matière d’accès aux marchés grimpent à près de 10%. Les pertes qui en résulteront totaliseront plus de 300 millions de dollars par année ou 2 milliards de dollars au cours de la mise en œuvre.

Une étude d’Affaires mondiales Canada a rapporté que l’ACEUM est une entente unilatérale en matière de produits laitiers. Lors de la mise en œuvre complète, la valeur des importations américaines sera cinq fois supérieure à celle des exportations canadiennes vers les États-Unis.

Les problèmes avec l’ACEUM vont au-delà de l’accès au marché. L’inclusion de dispositions supplémentaires qui limitent la capacité du Canada d’exporter et de diriger pleinement sa production laitière nationale menace la viabilité à long terme du secteur laitier canadien. L’ACEUM, plus que tout autre accord commercial, a créé une instabilité et une perturbation importantes sur le marché laitier canadien.

Atténuer les impacts négatifs de l’ACEUM

Lorsque l’ACEUM a été signée, le gouvernement canadien a déclaré qu’il fournirait une compensation complète et équitable au secteur laitier. Malgré les multiples promesses, cette compensation ne s’est pas encore matérialisée. L’ATLC continue de faire pression sur le gouvernement pour un programme d’atténuation complet afin d’aider les transformateurs laitiers canadiens à faire la transition vers la nouvelle réalité du marché causée par les récents accords commerciaux comme l’ACEUM et assurer la viabilité d’une industrie laitière nationale pour les années à venir.

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